samedi 16 octobre 2010

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dimanche 10 octobre 2010

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vendredi 30 juillet 2010

Le Maroc, 3ème destination d’été préférée des Français







Le Maroc fait partie des destinations qui tirent particulièrement leur épingle du jeu pour l’été 2010


En dépit du mauvais contexte socioéconomique en France, le Maroc continue à occuper la 3ème postions sur le classement des destinations d’été préférées des français, avec une progression de 7,6% par rapport aux départs de l’année dernière.




Le Maroc est devancé par les États-Unis qui restent la première destination d’été pour les français avec une progression de +30%, et par le Portugal qui occupe la seconde position avec une progression de +17%. L’Espagne vient en 4ème postions derrière le Maroc avec une progression de 12%, suivi de la Tunisie avec une progression de 10%, et le Canada qui accède à la 6ème position avec une progression de 30%.



Ces statistiques sont issues de la base de données Go Voyages, vols et séjours sur la période des ventes enregistrées au 21 juin pour les départs du 1er juillet au 31 août 2010 comparée aux ventes pour les départs du 1er juillet au 31 août 2009.

La progression des vols et séjours à destination du Maroc par rapport à la même période de 2009 reste néanmoins la plus faible par rapport aux autres destinations occupant la tête de ce classement, notamment par rapport aux principaux concurrents du Maroc sur les destinations Soleil comme le Portugal, l’Espagne ou la Tunisie.

Le Maroc doit multiplier ses efforts pour garder et développer sa part sur le marché de tourisme français. Autrement, il sera devancé par des concurrents qui adoptent des stratégies plus agressives en termes de coût et de qualité de prestation, pour attirer des touristes français touchés par la crise et qui préfèrent passer leurs vacances chez eux en France.

Hatim BENABBOU, Copyright www.yawatani.com

Plan Azur: Saïdia accueille ses 1ers locataires en juin


La station-phare du plan Azur (version initiale avec 6 sites), Mediterrania Saïdia va accueillir ses premiers touristes et locataires début juin.

Le plan d’ouverture de la station va être rendu public aujourd’hui lundi à Casablanca. Le premier hôtel 5* du projet ainsi qu’une bonne partie des villas (au nombre de 300), et appartements (2.700) vont accueillir leurs premiers locataires dès juin prochain. Voilà qui vient renouveler l’offre balnéaire Maroc.

Les porteurs de ce projet de 800 ha étalés sur 6 km de plage entendent faire de cette station «une référence régionale en matière de destination balnéaire, répondant aux attentes et à la demande d’un marché cible et exigeant, en quête de nouvelles découvertes».

La prise de contrôle par Addoha de la filiale marocaine du groupe espagnol, Fadesa Maroc, a permis de remettre à flots l’entreprise. Une sorte de sauvetage, surtout pour le projet-phare du plan Azur, que les autorités ont vivement salué. La station Mediterrania Saïdia est le 3e plus grand port de la Méditerranée pour un investissement de 540 millions de DH.
source : L'économiste

jeudi 29 juillet 2010

Pourquoi agadir manque de souffle ?


. La rareté du foncier, une problématique récurrente
Une relance pour Taghazout
Les objectifs fixés par la vision 2010 sont loin d’être atteints au niveau de la station balnéaire. Abderrahim Oummani, président du Conseil régional du tourisme (CRT), toujours optimiste, tient tout de même à souligner que «la stratégie 2010 et le Plan de développement régional du tourisme ont permis d’avoir une feuille de route sans compter qu’ils ont enclenché une synergie entre public et privé.

«Ce qui a causé du tort à la destination, c’est l’échec du projet de la station de Taghazout», affirme-t-il. Il est vrai que ce chantier devait générer 20.000 lits au total à l’horizon 2016. Au-delà de la capacité additionnelle que ce programme devait apporter, c’est un effet d’entraînement sur toute une région et son activité économique qu’il devait produire. L’annulation du projet du dernier aménageur développeur, pour rappel Colony Capital, a produit, dans une conjoncture morose, l’effet contraire.
En effet, beaucoup d’investisseurs ont gelé leurs projets dans la région. Comment alors inverser la tendance aujourd’hui ? D’abord montrer aux opérateurs étrangers que l’on continue à y croire, indiquent des observateurs avertis. La concession d’Akwa group de l’ensemble hôtelier de la Marina d’Agadir, il y a quelques jours à Atlas Hospitality Morocco sans oublier la prise en gestion par cette chaîne de l’hôtel les Almohades après son alliance avec la Somed est un bel exemple en la matière.

Reste que, souvent, les investisseurs potentiels butent sur le foncier. De l’avis de Guy Marrache, co-président du groupe Tikida, les investisseurs étrangers sont intéressés par des terrains en front de mer. Pour ce qui est des terrains en deuxième ou troisième ligne, l’opérateur considère qu’il faut autoriser la formule du RIPT (Résidence immobilière de promotion touristique) pour encourager l’investissement.

Pour Mohamed Boussaïd, wali de Souss-Massa-Draâ, le développement de la destination ne se fera pas sans Taghazout. Les pouvoirs publics préparent pour l’heure une nouvelle solution pour ce site (cf. l’entretien réalisé par L’Economiste avec Yassir Zenagui, ministre du Tourisme et publié dans notre édition du 27 avril 2010). La leçon des expériences précédentes qui n’ont pas abouti est toutefois retenue.

Outre la capacité d’hébergement, le développement de la destination repose également sur d’autres composantes telles la promotion, l’aérien et la formation du capital humain. Souvent les opérateurs ont déploré l’enclavement de la station balnéaire, l’insuffisance et l’annulation de liaisons aériennes. Une situation qui a engendré, à leur avis, la perte des acquis sur bien des marchés telles l’Allemagne, l’Italie et l’Angleterre. Ainsi, nombre de professionnels Gadiris se sont souvent sentis lésés par la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), attendant parfois d’elle, qu’elle réalise une mission de service public dans une situation d’ouverture du ciel.

Mais il semble qu’aujourd’hui est un nouveau jour pour tous. La rencontre, il y a quelques jours, avec le top management de la compagnie à Agadir augure d’une nouvelle ère sur ce plan. RAM a répondu à certaines doléances des professionnels. Il ne reste plus qu’à espérer que les nouvelles lignes mises en place rencontrent de la demande.
Pour ce qui est de la promotion, éternelle doléance des acteurs du tourisme, ces derniers considèrent que la gestion effective de ce volet à l’échelle régionale doit être assurée par le Conseil régional du tourisme avec les moyens nécessaires. «Jusqu’à présent, malgré les enveloppes investies, les objectifs ne sont pas atteints au niveau de ce chantier», déplore Oummani.
Malika ALAMI


Cet article a été posté le 26.6.2010 à 09:40 et est classé sous Investissement, Construction, Economie, Développement, Immobilier, Tourisme, Société. Vous pouvez consulter toutes les réponses à cet article via le flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou effectuer un trackback à partir de votre propre site.

taghazoute une esplande touristique , en attentes des investisseurs extérieures






Les géants s’écroulent parfois, c’est ce qui s’est passé à Taghazout par le projet qui devait révolutionner la région. Le géant Goliath a été terrassé par David nommé crise, éventuellement, ou pour d’autres raisons, les géants à terme pouvant devenir dangereux pour tout un développement, voire un pays.
Le problème est autre aujourd’hui, devant des besoins et devant des propositions de projets qui restent en attente par manque de foncier bien placé. La solution consiste-t-elle à attendre un nouveau puissant géant qui, d’un seul coup de pioche, planterait des milliers de chambres bétonnées, ce qui arrangerait certes plus une administration parfois figée, ou bien à proposer une parcellisation très étudiée de cet espace tout en recherchant enfin une qualité des projets à taille plus humaine pour la région ?
Des projets sommeillent dans les cartons pour des investisseurs petits et moyens qui apporteraient avec le temps un vrai plus, voire un vrai luxe de service avec plus-value recherchée, mais à qui s’adresser quand le moindre bout de caillou n’encourage pas par des prix inadéquats ?
Le Centre Régional d’Investissement d’Agadir est-il en mesure de présenter des endroits pour les investisseurs …?
La région a-t-elle une carte définie des endroits où les investisseurs pourraient déjà aborder une première approche et présenter ainsi très rapidement leurs projets ?
Ce ne sont pas les investisseurs étrangers ou même locaux qui manquent, des projets cela se monte en fonction des besoins. Dites seulement où ils peuvent se poser, enfin…
Les avions ne se posent pas sans une piste, il en est de même pour les projets, qui finissent vers d’autres destinations…
Nos cartons renferment des projets et des investisseurs étrangers afin d’œuvrer réellement dans les objectifs du Maroc et afin que cela soit aussi utile pour le quotidien des Marocains… Nous contacter…

Agadir-Marrakech L’autoroute désenclave la région

· Plus d’investissements en perspective
· Près de 7.000 utilisateurs enregistrés le 3e jour de l’ouverture


L’impact de l’autoroute Marrakech-Agadir sur la dynamique économique de la région Souss-Massa-Draâ est-il à démontrer? Le défi est relevé et l’axe autoroutier fonctionnel. Désormais, les régions Marrakech-Tensift et Souss-Massa-Draâ (SMD) sont à seulement deux heures de route l’une de l’autre au lieu de quatre. Une situation qui va permettre de donner un élan positif à la dynamique économique de ces deux pôles touristiques car elle encourage les investissements.







Sur le plan économique, la rentabilité du projet est de 12,3%, sur le plan financier, elle est de 7,9%. La circulation connaîtra, quant à elle, une hausse de 5,4%. Ainsi, en 2010, la moyenne quotidienne d’utilisation est de 4.800 véhicules par jour, un chiffre qui peut atteindre 12.000 à l’horizon 2030. Par ailleurs, le coût d’exploitation des voitures et camions sera réduit de près de 20% et la compétitivité du transport autoroutier améliorée. Ce qui va, par conséquent, développée la compétitivité des secteurs de l’agriculture, de l’industrie et de la pêche dans la région.


En outre, «avec ce nouvel axe autoroutier, le nombre d’accidents va être réduit de plus de moitié, la sécurité des citoyens étant l’une de nos principales préoccupations», avance Hicham Nhmoucha, directeur des autoroutes au ministère de l’Equipement et du Transport,
Durant les travaux, l’autoroute a fourni 40 millions de journées de travail aux habitants locaux. Maintenant qu’elle est ouverte, elle offre d’autres opportunités de travail dans les domaines liés au tourisme, artisanat, transport et hébergement. Il faut ajouter que ce nouvel axe autoroutier offre plus de 250 emplois permanents. De plus, il va permettre d’améliorer le niveau de vie des femmes rurales aussi bien sur le plan économique que social grâce à une meilleure commercialisation des produits issus de l’arganier.
L’impact positif de l’autoroute Marrakech-Agadir peut d’ores et déjà être ressenti. En effet, le troisième jour de l’ouverture, plus de 7.000 véhicules ont été enregistrés.
Un essor est aussi attendu dans le secteur touristique régional qui représente 30% de la capacité d’absorption nationale avec 32.400 lits dont 26.000 à Agadir, soit plus de 7 milliards de DH du produit intérieur global. Le nombre d’emplois générés par ce secteur est de 150.000, soit 16% de l’effectif total dans la région. En 2009, plus de 4.708.982 nuitées ont été enregistrées dans la zone -pour plus de 1.087.941 touristes- au niveau des hôtels classés, dont 4.062.443 nuitées enregistrées à Agadir. «Grâce à cette nouvelle autoroute, nous escomptons une nette augmentation des touristes affluents vers Marrakech, Agadir et ses régions», indique Abderrahim Oumani, président du Conseil régional du tourisme (CRT)». Par ailleurs, une réunion a eu lieu le 22 juin dernier au CRT pour la mise en place d’une stratégie publicitaire d’un coût global de 980.000 DH. Elle commencera les prochains jours. Il faut aussi ajouter qu’avec le prochain lancement du projet Immiouaddar, le tourisme interne connaîtra un développement important. Déjà, en 2009, 24% des touristes affluant vers Agadir étaient des nationaux. Le marché marocain, en hausse depuis 2006, est classé en 2e position après le marché français. «Nous espérons recevoir 245.000 touristes marocains en 2011 après en avoir reçu 168.000 en 2009. De 24%, nous comptons atteindre 35% pour arriver à 45% en 2015. A l’instar des pays d’Europe, nous comptons développer notre politique de tourisme interne afin de dépasser la crise économique internationale», explique Oumani.
Il est donc clair que l’ouverture de la nouvelle autoroute, en facilitant l’accès à la région, désormais désenclavée, augmentera le nombre de visiteurs surtout que la plage d’Agadir est l’une des plus proches de Marrakech. Afin que les touristes profitent en même temps du tourisme balnéaire et de l’arrière-pays des régions du sud et du tourisme culturel et historique de Marrakech. Une réunion a, d’ailleurs, eu lieu entre les CRT de Marrakech et d’Agadir afin de mettre sur pieds une stratégie de commercialisation internationale commune de ces deux destinations qui se complètent.

La valeur ajouté de Mazagan Beach


Kerzner recrute 1 200 personnes pour Mazagan Beach Resort


L’aménageur formera ses effectifs à l’Institut hôtelier et touristique d’El Jadida.
Une convention signée le 26 mai avec le ministère du tourisme.
Pour cette première phase, le budget de formation est arrêté à 12 MDH.
Les préparatifs vont bon train pour l’ouverture de la station Mazagan en octobre prochain. L’aménageur, Kerzner International, avait mis les bouchées doubles depuis 2006 pour ouvrir dans les délais cette station en raison du retard enregistré, après la signature de la convention avec le gouvernement, en juillet 2004.
Pour le démarrage, le groupe est en train de recruter 1 200 personnes, des nationaux pour la grande majorité. L’effectif devra, à terme, atteindre 1 800 personnes. Ce choix délibéré de faire appel aux ressources humaines locales a été, mardi 26 mai, l’objet d’une convention entre le ministère du tourisme et l’Institut de technologie hôtelière et touristique (ITHT) d’El Jadida, d’une part, et le groupe Kerzner et Mazagan Beach Resort, de l’autre.
Le recrutement d’un aussi grand nombre de personnes, en particulier des jeunes, est à inscrire au registre des performances du plan Azur.
La collaboration entre les différentes parties est d’autant plus nécessaire que la formation reste l’un des chantiers les plus en retard de la Vision 2010. De plus, l’introduction dans le cursus de formation des écoles et instituts touristiques du Maroc de l’expertise et de la culture d’entreprise de grands groupes internationaux comme Kerzner est une valeur ajoutée certaine pour les ressources humaines nationales.

La formation durera entre 6 semaines et 3 mois
Concrètement, Kerzner participera «à la définition des orientations stratégiques de l’institut de formation et à l’enrichissement du contenu de ses programmes de formation et de formation continue». Cette démarche est facilitée par le fait qu’il s’agit là d’une station aménagée, construite et gérée par un seul intervenant qui a sa propre politique en matière de ressources humaines. En contrepartie, le ministère du tourisme ne va pas lésiner sur les moyens pour permettre à son institut d’intégrer cette politique. Le programme de formation concerne plusieurs métiers et sera réalisé, selon le besoin, sur des durées allant de six semaines à trois mois. A titre d’exemple, des métiers qui sont liés à la gestion et au fonctionnement d’un casino sont tout à fait nouveaux au Maroc et vont par conséquent demander au groupe une attention très particulière. Il n’est donc pas étonnant que le coût de cette formation soit évalué à plus de 12 MDH. Par ailleurs, le groupe mettra en œuvre tout un programme de formation continue pour suivre l’évolution des métiers et améliorer son positionnement dans le monde du voyage. Rappelons que le montant global de l’investissement de la station Mazagan s’élève à plus de 6 milliards de DH, et que la première phase sur les trois prévues a déjà nécessité une enveloppe de 3,1 milliards, hors volet résidentiel.

Du succés pour Mazagan Beach Ressort


Le Matin - Vendredi 04/06/10






Mazagan Beach Resort reçoit l'Oscar d'Or de Voyages & hôtels de Rêve! En effet, Voyages & Hôtel de Rêve a élu Mazagan Bech Resort N° 1 au Palmarés 2010 des hôtels du Maroc avec un Award d'Or.

Mazagan Beach Resort a également reçu l'Oscar du meilleur emplacement. Rappelons que Voyages & Hôtels de Rêve est un magazine français trimestriel dont l'objectif est de donner le goût de rêver et l'envie de voyager.

Tel un news-mag à la fois pratique et élégant, Voyages & Hôtels de Rêve présente chaque trimestre de magnifiques reportages sur des destinations de rêve, une foule de bons plans ainsi qu'une sélection d'hôtels de prestige en France et dans le monde entier. Mazagan Beach Resort a également été cité parmi les meilleures plages du monde par le quotidien français La Nouvelle Tribune!!

mardi 27 juillet 2010

Le plan Azur en question

Il est tout à fait certain que le Royaume n’a jamais poussé aussi loin sa vision du Maroc de demain en matière de produit balnéaire qu’avec le plan Azur. Mais où en est-on avec ce projet ?

Le lecteur peut constater de lui-même que depuis quelques semaines nous avons entamé l’analyse du produit touristique marocain en ouvrant d’abord le dossier hôtelier qu’il faudrait compléter, dans un deuxième stade par l’étude de ceux qui sont relatifs aux intermédiaires, agents de voyages et autres, au transport surtout aérien, à la restauration et aussi à l’encadrement humain par tous ceux auxquels s’adressent les programmes de formation professionnelle et technique.
Le survol des capacités hôtelières du Royaume tel qu’il a été effectué a montré qu’il y a une prédominance manifeste de deux villes leaders : Marrakech et Agadir qui représentaient en 2006 près de 50% de nos moyens d’hébergement.
Ce survol nous a permis de dégager un premier bilan qui sera tout à fait incomplet si on n’y inclut pas les stations balnéaires de nouvelle génération, prévues par le plan Azur.
Il est tout à fait certain que le Royaume n’a jamais poussé aussi loin sa vision du Maroc de demain en matière de produit balnéaire : concepts grandioses, investissements colossaux, une certaine volonté de créer de véritables ruptures avec le tourisme de forme artisanale auquel nous avons été habitués depuis l’indépendance.
Six zones qui ont été choisies, parmi lesquelles celles de Larache, d’Essaouira et d’El Jadida, développeront un tourisme mixte, culturel et balnéaire. Par contre, les sites de Saidia, Taghazout et la plage blanche à Guelmim seront dédiés exclusivement au tourisme balnéaire.
Les promoteurs de ces concepts et de cette vision évoquent la création de 120 mille lits dont 70% en hôtellerie et 30% en résidentiel.
Il est intéressant dans un premier stade d’exposer aux lecteurs de façon simple et directe la photographie de ces futures stations balnéaires qui sont de nature, si elles viennent à se réaliser, de changer considérablement les structures du tourisme marocain.
Les textes seront empruntés à l’Observatoire du tourisme du Maroc qui est un outil créé par les pouvoirs publics car il est plus crédible de faire l’analyse critique d’un concept à partir de l’exposé de ceux qui l’ont conçu.
«La station méditerranéenne de Saidia a été attribuée au groupe espagnol Fadesa, en 2003. Ce projet qui constitue la locomotive du plan Azur est sans conteste le plus avancé avec un taux de réalisation pour la première tranche avoisinant les 70%. Cette station est entrée en phase de réalisation de la première unité hôtelière d’une capacité de 1.200 lits en 2005, après avoir procédé à la commercialisation du foncier résidentiel. Elle comprendra, à terme, plusieurs unités d’hébergement hôtelier et résidentiel pour une capacité d’environ 30 000 lits, dont 17 000 en hôtellerie. Elle sera également dotée de nombreuses infrastructures d’animation (golfs, marina, etc. )».
Aux dernières informations, il est prévu d'ouvrir en septembre prochain trois unités hôtelières sous des enseignes révélatrices de «l'engouement» des promoteurs : Barcelo-Fadesa, Globalia- Fadesa, Iberostar-Fadesa. Trois autres hôtels sont envisagés par le développeur, mais il est évident que seul l'immobilier attire aujourd'hui les investisseurs et qu'il n'y a pas de file d'attente devant les guichets pour la création d'unités hôtelières nouvelles. Une première réflexion s’impose immédiatement à ce propos. Avons-nous les moyens de résister aux multiples tentations d’inverser les choses et de faire plus de business foncier et immobilier que de capacités hôtelières classiques ?

Mediterrania Saïdia

Mediterrania SaïdiaInaugurée en juin 2009, Mediterrania Saïdia est situé à 60 km au nord d'Oujda. Elle comporte une Marina (port de plaisance, centre commercial, base nautique...), des hôtels de haut standing, des villas, des appartements ,des résidences et villages touristiques, 3 parcours de golf 18 trous, un aquapark, un centre de thalassothérapie, un palais des congrès, une clinique et des équipements sportifs (piscine, football, athlétisme, court de tennis...).